Description : Icône de l’Ascension et la Pentecôte de Jésus-Christ selon les Actes des apôtres.

Genèse de l’œuvre : le Père Jacques Guillet s.j. voulait que soit peint l’ensemble du livre des Actes des apôtres. Ce tableau en est le début et le seul de la série initialement prévue.

Dimensions : diamètre de 190 cm.

Date : 1982.

Technique : huile sur bois.

Commentaires issus d’entretiens avec l’artiste : Le tableau est divisé en deux. À gauche, Françoise Burtz a choisi d’utiliser le style iconique pour l’Ascension. Nous pouvons voir trois parties. La première, en bas, représente la ville de Jérusalem avec les Juifs et les païens qui se côtoient. La deuxième, c’est le mystère de l’Église autour des apôtres et de Marie. Marie montre Pierre, soulignant ainsi que Pierre est désormais celui qui guidera l’Église au nom de Jésus. L’artiste a choisi que Marie repose sur les anges. Les anges c’est ce qui ne meurt pas et qui est gloire de Dieu. Marie appartient à ce mystère de l’éternité de Dieu. La dernière partie, Jésus soutenu par les anges rejoint le Père, bénissant et emportant le monde avec Lui auprès du Père. Françoise Burtz a glissé aussi une référence aux visions d’Ézéchiel par les sept yeux qui partent du cœur de Jésus. Ces yeux sont pour Françoise la présence de l’Esprit-Saint.
À droite, Françoise Burtz a choisi de représenter la Pentecôte dans un style naïf car « pour accueillir le don de Dieu, il faut une certaine naïveté car il faut de l’humilité ». La Pentecôte est une fête d’origine juive. Les Juifs allaient en pèlerinage à Jérusalem pour fêter le don de la Torah que Dieu leur avait fait au Sinaï. C’est pourquoi, au dessus des apôtres il y a les tables de la loi et les arches du Temple. La main de Dieu fait le lien avec l’Esprit-Saint et le lien entre la première et la nouvelle Alliance.

Méditation :

Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates que le Père a fixés dans sa liberté souveraine. Mais vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Après ces paroles, ils le virent s’élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. » Alors, ils retournèrent du mont des Oliviers à Jérusalem, qui n’est pas loin. 
Quand arriva la Pentecôte (le cinquantième jour après Pâques), ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.

Ac 1, 7-12 ; 2, 1-4